Samedi 17 et dimanche 18 juin, un peu plus de 150 cyclos ont participé à la cyclo montagnarde des Hautes-Pyrénées. Deux boucles au départ d’Argelès-Gazost ont permis de monter : les cols du Soulor et d’Aubisque le samedi par un temps ensoleillé, et, le col du Tourmalet le dimanche sous la pluie. Une randonnée de 225 km avec 4 250 m très bien organisée par le Codep 65.
Le col d’Aubisque, initialement prévu par les organisateurs, n’a pu être proposé pour cette cyclo montagnarde. La préfecture n’a pas autorisé le passage à Laruns à cause d’une cyclosportive espagnole. Aussi, le premier col à gravir a été le Soulor après la pause-ravitaillement d’Asson. Beaucoup de cyclos sont quand même descendu vers le Cirque du Litor pour aller monter le col d’Aubisque. Une averse a accompagné les cyclos jusqu’au tunnel du Cirque du Litor avant qu’ils remontent au col du Soulor. Une agréable descente ensoleillée a ponctué cette première journée. L’orage du samedi soir et la pluie de la nuit n’ont pu éviter un départ des cyclos sous la pluie le dimanche matin. Un fort vent de face « à décorner les bœufs » a complété ce départ agité. A Luz-Saint -Sauveur, au pied du Tourmalet, le vent avait cessé, mais la pluie était toujours présente. Au contrôle-ravitaillement de Tournaboups, après Barèges, la pluie tombait toujours, le tonnerre grondait et il a fallu attendre la fin d’une forte averse pour pouvoir repartir toujours sous la pluie. On n’a pas pu s’attarder en haut du col du Tourmalet, il pleuvait toujours, le thermomètre indiquait 7°C et le café était fermé. Descente prudente jusqu’à La Mongie où je me suis réfugié dans un bar. Quel bonheur de tenir une tasse bien chaude dans mes mains glacées. La descente jusqu’à Sainte-Marie de Campan fut longue et pénible, certains doigts étaient insensibilisés par le froid, j’ai dû serrer très fort les poignées de freins pour pouvoir ralentir le vélo, qui avait tendance à prendre de la vitesse sur cette pente trempée. Un plateau-repas nous attendait dans la salle de la mairie, mais je n’avais pas envie de manger, j’avais froid et je tremblais comme la plupart des cyclos. J’ai quand même pu avaler deux rondelles de saucisson, du fromage, du pain et une part de tarte. Le café tiède était insuffisant pour nous réchauffer ; le secours vint des toilettes où l’air chaude pulsée par un sèche-mains électrique permit de retrouver toute la sensibilité de mes doigts. Nous étions trempés, mais il ne pleuvait plus lorsque nous sommes repartis. IL restait 48 km, le col du Lingous et quelques côtes qui furent franchies avec bonheur, car nos vêtements avaient sèché. A 17H00, la remises des prix et un vin d’honneur furent offerts aux quelques cyclos restés pour assister à cette cérémonie. A noter une faible participation, qui diminue d’édition en édition, une absence des cyclos d’Occitanie excepté le club de Castres emmené par Brigitte et Antoine, qui ont été honorés par les organisateurs. MF